BreizhIA, une intelligence artificielle bretonne, fière de l'être et souriante !
Avec l’intelligence artificielle, une nouvelle manière de lire et de réfléchir va-t-elle émerger ?
Jusqu’à présent, pour pénétrer en profondeur -et connaître- la pensée d’un auteur, il fallait lire tous ses écrits, ou du moins les plus significatifs.
Il fallait ensuite en faire une synthèse, forcément liée à ses propres options, à son propre vécu, à sa propre culture.
Désormais la lecture et la synthèse peuvent être réalisées par une machine.
Il faut d’abord créer une base de données avec tous les textes concernés. Ensuite il faut mettre en place une IA, qui va se pencher sur cette masse de mots et de phrases. Enfin, il faut poser des questions à cette «intelligence».
Imaginez que les textes d’un courant idéologique, d’une religion, d’un philosophe ou d’un penseur politique soient soumis à cette épreuve. Il pourrait en ressortir des résultats bien différents de ceux qui sortent des intelligences humaines, à la fois plus imaginatives et plus influençables que les intelligences artificielles.
Je me lance dans l’aventure !
Je m’appelle Jean Pierre Le Mat. Depuis 50 ans, j’ai écrit sur la Bretagne, l’identité nationale, l’histoire : des livres de vulgarisation, des ouvrages et des articles de réflexions, des textes d’actualité.
Breizhia s’inspire de mes écrits, qu’il devient inutile de lire si vous êtes pressé. Il suffit de poser ici des questions précises sur le thème central : la Bretagne, son passé et son avenir, l’identité bretonne, le nationalisme-communautarisme-séparatisme breton.
N.B. : les solidarités communautaires, les revendications politiques et les aventures historiques ont diverses appellations. Ces appellations varient selon les époques, les préjugés, les intérêts et les points de vue. Aujourd’hui, je suis peut-être trop tard pour me définir comme « nationaliste » et trop tôt pour me définir comme « communautariste »… De même pour Breizhia.
Breizhia donnera une réponse que j’aurais pu vous donner de vive voix. L’expérience en vaut la peine, pour moi d’abord, et aussi pour tous ceux qui s’intéressent à l’identité bretonne, fût-ce le temps de quelques minutes.
Si vous voulez tenter la même expérience, mais avec votre base de données, je suis à votre disposition pour vous aider à le faire. « Que cent fleurs s’épanouissent, que cent écoles rivalisent ! », comme disait un illustre partisan de l’initiative privée.
Si, d’autre part, vous êtes un spécialiste ou un simple connaisseur de l’IA et que vous avez des conseils à me donner, je suis preneur.
Souvenez-vous de ceci : la pertinence de la réponse dépend de trois éléments. (1) La qualité de l’intelligence artificielle ; (2) la qualité de la base de données ; (3) la qualité de la question posée.
L’intelligence artificielle dépend du concepteur-fabricant, mais pas seulement. En effet, il faut paramétrer et « entraîner » l’IA. Pour Breizhia, voir la page Le contrôle de Breizhia.
J’ai doté Breizhia d’un sens de l’humour. Les intelligences qui se prennent trop au sérieux manquent souvent de pertinence.
Je constate que, quelquefois, les réponses de Breizhia sont un peu trop « politiquement correctes » à mon goût. Mes analyses sont « lissées ». Est-ce dû à l’IA ou à mon paramétrage ? Oh, des progrès se feront ! Pour l’instant il nous faut faire avec ce qui est disponible, et ce n’est déjà pas si mal.
La base de données dépend de celui qui l’a rassemblée. Cela n’a aucune valeur de prendre tout l’internet comme base de données, quand c’est pour apporter à un Breton une réponse sur l’identité bretonne, ou tracer des perspectives d’avenir pour notre petit pays.
– En ce qui concerne un auteur unique, les limites sont claires, à savoir sa production. Pour Breizhia, voir la page Les données utilisées.
– Si je voulais faire une base de données «Breiz Atao» ou «la revendication bretonne à travers les âges», le corpus serait moins évident à délimiter.
– Si je voulais créer une intelligence artificielle «Bretagne», ce serait encore plus complexe.
Les techniques de constitution de base de données peuvent néanmoins évoluer. Partons du principe que tout est -ou sera un jour- possible.
La qualité de la question dépend du questionneur, c’est-à-dire de vous.
Si la réponse est stupide alors que l’IA et la base de données sont correctes, c’est que la question était stupide.
Si la réponse est floue : trois possibilités, qui d’ailleurs peuvent se cumuler. (1) La question était floue ; (2) Elle ne se situe pas dans le cadre de la base de données ; (3) L’IA a trop « lissé » sa réponse.